La noix de cajou ou anacarde est le fruit de l'anacardier dont le nom scientifique est l’Anacardium occidentale. Cet arbre originaire du Nordeste brésilien dont l’amande comestible constitue le principal produit utilisé de cette plante, se forme par son extrémité un akène se développant en premier. Cet Akène est un genre de pédoncule juteux et comestible lui aussi qui est un faux-fruit appelé pomme de cajou.
La coque de la noix est composée de deux coquilles, l'une à l'extérieur de couleur verte et fine, l'autre interne de couleur brune et dure, séparées par une structure à cavités qui contient une résine phénolique caustique constituée de 90 % d'acide anacardique et 10 % de cardol appelée baume de cajou. Au centre de la noix se trouve une seule amande en forme de demi-lune d'environ trois (03) centimètres de longueur, entourée d'une pellicule blanche. C'est la « noix de cajou ».
Elle peut être consommée telle quelle ou servir en cuisine (comme l'arachide). Toutefois en Europe, elle est principalement commercialisée grillée et salée, en tant qu'apéritif au même titre que les cacahuètes.
Poussant dans les zones Tropicales en général, il est introduit en Côte d’Ivoire depuis les années 1957. Depuis lors, la culture de l’anacardier est entrée dans les meurs des paysans ivoiriens qui en ont fait un produit de rente. Les nombreuses plantations qui foisonnent dans le septentrion ivoirien permettent aux producteurs d’engranger des flux financiers importants en même temps que ces arbres résistants à la grande chaleur qui caractérise le nord, permettent de lutter contre l’avancée du désert. La collecte et la commercialisation de la noix de cajou représentent les principales activités de la COOPARES. En cinq années d’existence, cette coopérative a montré des performances extraordinaires qui font d’elle la première coopérative de la filière anacarde en Côte d’Ivoire.